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Autour de Casus belli, une interview dans l'émission « Pas de quartiers » (Radio Libertaire)

Mardi 9 décembre, j'ai répondu durant 1h30 aux judicieuses questions du groupe Louise Michel, pour l'émission Pas de quartiers, sur Radio Libertaire. Nous avons donc discuté de Casus belli et, comme il se doit, de la diversité des confrontations physiques collectives dans les sociétés humaines (et un peu animales).

Et pour écouter l'émission, rien de plus facile :

3 commentaires:

  1. Et encore une interview bien intéressante! Grâce bien sûr aux réponses de Christophe mais aussi aux questions des membres du groupe Louise Michel. Un moment donné l'un d'eux demande si la théorie de Christophe Darmangeat sur les catégories des affrontements collectifs ne recèle pas le même genre de piège que des concepts comme "la guerre rituelle", à savoir en fait, si j'ai bien saisi la pensée de l'interviewer: peut-on échapper, en sciences sociales à tout le moins, à un ethnocentrisme des catégories? J'ai alors mentalement anticipé le genre de réponse qui pouvait être faite mais la vôtre, cher Christophe, a, il me semble, glissé un peu vite sur un important élément: l'aspect évolutif et réfutable d'une théorie scientifique. L'intérêt est de montrer qu'il n'y a pas de sacralisation de la théorie ou des catégories, qu'il s'agit d'un outil dont on use tant que personne n'a démontré qu'elle(s) sont imparfaites ou incomplètes. Beaucoup de gens perçoivent la science avec scepticisme (pas le bon skeptos!) et méfiance (ex: les scientifiques ont toujours raison mais qu'est ce qu'ils y connaissent après tout?). Faire partout apparaître la démarche, avant le résultat, est probablement la meilleure de réconcilier ceux-là avec la science. Bravo en tout cas pour vos propos toujours clairs et non pédants.

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    1. Je ne me rappelle plus ce que j'ai répondu, mais ce sont toujours des problèmes difficiles à traiter. Oui, bien sûr, une réponse scientifique est réfutable, mais une (mauvaise) réponse scientifique teintée d'ethnocentrisme l'est tout autant. Et comme, si je me souviens bien, la question est : « à quoi reconnaît-on une bonne réponse d'une mauvaise ? », je ne vois pas de meilleure réponse pour le moment que : « elle fonctionne mieux » (en ayant bien conscience qu'on est à la limite de la tautologie, si tant est qu'on ne soit pas en plein dedans !).

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  2. Intervention très intéressante, merci beaucoup !

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