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Mon portrait de chercheur (en vidéo)

J'ai récemment été interviewé par l'équipe chargée du programme I-DEA (Illustration et documentation audiovisuelles des études aréales) de l'Inalco. L'occasion de revenir en une vingtaine de minutes sur mon parcours et de décrire l'état actuel de mes recherches...

12 commentaires:

  1. Bonjour Christophe, vous avez oublié votre date de naissance et votre enfance pour illustrer votre parcours. Vos recherches ouvrent l'esprit sur des réalités controversées et difficiles à vivre tout en laissant l'avenir ouvert à plus d'humanité. Je vous en remercie. Paul

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    1. Je ne les ai pas oubliées : on ne me les a simplement pas demandées. ;-)
      Cela dit, ce n'est nullement secret : j'aurai très bientôt 59 ans, et de mon enfance, il n'y a franchement pas grand chose à dire (en tout cas du point de vue du sujet de la vidéo).

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  2. Voilà une biographie intellectuelle passionnante. La base de données est évidemment une leçon académique. Ce serait intéressant d'en dévoiler les dessous (quels outils IT sont nécessaires pour l'élaborer ?). Merci beaucoup pour ce partage (et évidemment pour la Hutte des classes).

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    1. Vous parlez de ma base sur les conflits australiens, ou du projet de base sur les mythes ? Ce n'est pas du tout le même ordre d'idées ni en termes d'ampleur, ni en termes de complexité.

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  3. Hello Christophe !
    Quel est le problème avec la base de Yuri Berezkin ? Trop incomplète ou trop entachée d'erreurs ?
    (Gwenn speaking)

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    1. Hello Gwenn
      Il faudrait poser la question à Jean-Loïc ou à Julien, bien plus compétents que moi sur ce point, mais de ce que j'ai compris, outre une interface datant d'un autre temps, d'une part elle est exclusivement en russe, d'autre part elle ne comporte pas les textes originaux permettant de vérifier la qualité des codages en mythèmes.

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  4. Et bien en fait vous êtes polémologue des sociétés aborigènes! C'est plus joli que anthropologue de salon! :)

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  5. Lecteur curieux, je suis régulièrement votre blog et aussi vos interventions vidéo, qui sont toujours plaisantes pour les non-spécialistes du fait de votre expression claire et sans jargon.
    Je profite de ce billet pour évoquer mon étonnement quant à la méconnaissance dans notre pays de l'anthropologue Napoleon Chagnon, dont le livre The Fierce People sur les Yanomami, best-seller aux Etats-unis, n'est même pas traduit en français, alors qu'un livre qui accuse le chercheur des pires turpitudes, dont il a été paraît-il blanchi, est lui traduit chez Grasset.
    Il me semble que cette polémique, digne d'un film hollywoodien, devrait vous intéresser puisque vous voulez étendre vos recherches sur les violences au-delà de l'Australie.
    Cordialement
    Dans votre blog, on ne trouve qu'un seul article le concernant. Dommage.

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    1. Vous faites bien de me faire remarquer cette absence de traduction du livre emblématique de Chagnon : je ne m'en étais jamais rendu compte. Peut-être est-ce en partie dû à ses prises de positions en faveur de la sociobiologie ? Il faudrait demander à des collègues amazonistes, qui en sauraient davantage que moi. Toujours est-il que si je compte bien utiliser les dnnées de Chagnon, et que je serai amené à critiquer ses raisonnements dans le bouquin que je prépare (mais ce n'est pas pour tout de suite !)

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  6. Bonjour, J'ai assisté à votre conférence sur "la domination masculine dans les sociétés humaines, que dit la science ?" à l'UOPD. Que pensez-vous de la thèse de Françoise Héritier selon laquelle (si j'ai bien compris) la domination masculine universelle à toutes les sociétés humaines s'explique par l'avantage comparatif exorbitant des femmes qui elles seules peuvent faire non seulement des filles mais aussi des garçons ; d'où la nécessité pour les hommes de maitriser/s'approprier le corps des femmes (avec ses corolaires) afin de maitriser leur reproduction et descendance. Ne faudrait il pas en premier lieu s'entendre sur l'origine structurelle du patriarcat pour lutter contre ? Si le patriarcat est effectivement une nécessité quasi vitale pour les hommes, peut-il vraiment disparaitre même s'il s'exprime avec plus ou moins d'intensité et de violence ? Cependant, après avoir séparé sexualité et maternité avec la contraception féminine (et l'IVG) et libéré ainsi les femmes d'une énorme contrainte, la PMA pour toutes enlèvera-t-elle une autre contrainte, peut-être encore plus fondamentale, en donnant la possibilité de découpler la paternité de la maternité ? Merci pour votre éclairage.

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    1. Bonjour
      J'en dis quelques mots dans mon livre. Cette thèse ne me convainc pas, pour deux raisons essentielles :
      1. Le lien logique entre « avantage comparatif exorbitant » des femmes et « volonté des hommes / nécessité pour eux » de contrôler le corps des femmes me paraît bien mal assuré. Il y a d'ailleurs un certain nombre de sociétés dans lesquelles les hommes ne se préoccupent guère de cela. Et au passage, je pourrais tout aussi bien imaginer le raisonnement inverse (« les femmes ont la possibilité de fabriquer des humains des deux sexes, donc elles dominent les hommes et contrôlent leur corps ») : c'est faux, mais en soi pasplus absurde : on voit bien qu'il manque des éléments pour que le raisonnement initial soit acceptable.
      2. Admettons que la proposition soit vraie : cela ne nous dit rien des raisons pour lesquelles les hommes ont pu parvenir à leurs fins. Pourquoi les femmes se sont-elles laissé faire ? Comment les hommes ont-ils gagné et imposé leur système de « valence différencielle des sexes », même aux femmes ?
      Bien cordialement

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