tag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post2215849993213611951..comments2024-03-28T23:12:08.410+01:00Comments on La Hutte des Classes: Quelques nouvelles de Lady SapiensChristophe Darmangeathttp://www.blogger.com/profile/08757088447937100550noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-59664500160696117692022-02-04T18:00:34.036+01:002022-02-04T18:00:34.036+01:00Bonjour
Merci pour les compliments, et aucun prob...Bonjour<br /><br />Merci pour les compliments, et aucun problème pour cette autopromotion qui n'est absolument pas hors sujet. Je jetterai un oeil curieux à votre livre dès que possible !<br />Bien à vousChristophe Darmangeathttps://www.blogger.com/profile/08757088447937100550noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-68781437522869948332022-02-03T22:49:19.796+01:002022-02-03T22:49:19.796+01:00... ... ...
- p. 205 : Wiktor Stoczkowski remarque...... ... ...<br />- p. 205 : Wiktor Stoczkowski remarque que les scénarios surévaluent alors le rôle de la cueillette (ou de la chasse, suivant le scénario “machiste“ inverse). Remarquons pour notre part que les deux scénarios reposent sur des postulats et des généralisations très discutables (les femmes cueillent, les hommes chassent ; la chasse est toujours violente, la cueillette est toujours méticuleuse) et sur les présupposés d’une grossière sociologie mécaniste, selon laquelle le pourvoyeur (cueilleuse ou chasseur) imposerait ses valeurs à toute la société… La société féodale, dont l’économie reposait sur l’agriculture, exaltait-elle les valeurs paysannes ?<br />- p 205 : Selon une autre théorie, les différences sexuées de la taille s’expliquent par la spoliation subie et “ne sont donc pas le fait de la sélection naturelle” mais d’une injuste différence d’alimentation ; TOURAILLE 2017, 84-87. Mais Touraille ne mentionne jamais la sélection sexuelle darwinienne. Il est vrai qu’elle rendrait “fautive” de la plus grande taille des hommes, non pas la goinfrerie de ces derniers, mais… la préférence des femmes ! Cette recherche en culpabilité est recherche d’un péché, originel en l’occurence. En 2017, certains discours “scientifiques” et “féministes” baignent encore dans une catéchèse implicite.<br />Vous le voyez, monsieur Darmangeat, l’anthropologie et la préhistoire m’intéressent ; mais ce n’est pas ma spécialité, et je fais surtout dans mon livre un travail de littéraire, en analysant les romans, les films, les images et la vulgarisation. C’est là qu’on voit se produire le travail idéologique : ils captent les idées et les images provenant des sciences, les déforment à plaisir, les adaptent au goût du jour et, écartant sans scrupule tout ce qui pourrait provoquer le doute, ils réactualisent de très anciens récits et des figures mythiques pour réécrire une “épopée de l’espèce” qui se prête à toutes les exploitations… Même les pires !<br /><br />J'espère que ces très immodestes auto-citations vous auront intéressé. Au palisir de vous lire, Monsieur Darmangeat, et de lire vos articles pleins d'humour et de sérieux, de science... et de conscience (politique).<br />Marc Guillaumie. <br /> <br />Marc Guillaumiehttps://www.blogger.com/profile/11583121077579188419noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-30654531078903264392022-02-03T22:46:45.517+01:002022-02-03T22:46:45.517+01:00Cher monsieur Darmangeat,
Je lis avec délectation...Cher monsieur Darmangeat,<br /><br />Je lis avec délectation votre blog, qui confirme (de façon savante) certaines intuitions que j’avais eues (de façon naïve). Vos articles justifient aussi un agacement que je ressentais d’instinct... Je m’explique : <br />Je viens de publier un livre sur les mises en scène inspirés par la Préhistoire depuis le XIXe siècle, intitulé Le Roman préhistorique : essai de définition d’un genre, essai d’histoire d’un mythe (Bordeaux : Fedora, 2021). Malheureusement, je n’ai découvert votre livre Le Communisme primitif n’est plus ce qu’il était que dans les denières semaines avant la publication. Je n’ai donc pu vous citer que très brièvement. Il aurait fallu tout reprendre, tellement vos remarques m’ont semblé corroborer les miennes... Avec beaucoup plus d’autorité scientifique, certes !<br />En effet, je ne suis ni anthropologue ni préhistorien, mais j’étudie la littérature, le cinéma, la BD, les arts plastiques. Ma thèse centrale est que ces fictions (prototype : La Guerre du feu) ne décrivent aucunement la Préhistoire, ou si peu, mais les rêves de l’époque qui les produit. Les préhistoriens d’aujourd’hui s’en aperçoivent, mais seulement quand ils jugent les oeuvres du passé. Celles d’aujourd’hui leur semblent plus “scientifiques”, ce qui de mon point de vue est absurde. Par exemple, on voit très bien aujourd’hui les aspects “dix-neuviémistes” de La Guerre du feu, et on s’en gausse (alors que ce roman est subtil et ambigu, mais c’est un autre sujet) ; et on ne voit pas la lourde idéologie qui encombre les fictions contemporaines et une large part de la vulgarisation, voire peut-être de la recherche.<br />Ce qui m’agace, c’est un certain anti-racisme et une certaine écologie consensuels, un pseudo-féminisme mièvre... Je suis très loin de nier l’importance de ces enjeux : l’anti-racisme, l’écologie, féminisme. Mais ces causes n’ont rien à gagner quand on répand des sottises, même si elles sont au goût du jour.<br />Je vais faire un petit florilège tiré de mon livre, juste pour vous montrer combien mes idées sont proches des vôtres ; du moins, je le crois. (Je ne cherche pas à “vendre ma soupe”, à utiliser votre blog pour faire de l’auto-promotion ! Si vous jugez que mon message n’est pas à sa place ici, supprimez-le : je trouverai cela tout à fait normal).<br />- p. 386 : De l’existence de statuettes féminines (les “vénus” paléolithiques), Jean M. Auel et d’autres auteurs de [fictions préhistoriques] ou de vulgarisation ont tiré l’idée “féministe” d’un culte de la Grande Mère, c’est-à-dire de la Nature divinisée, et par une extrapolation supplémentaire, celle d’une société quasi-matriarcale… pourquoi pas, en effet ? Mais le baroque jésuite ou le XIXe siècle bigot, qui multipliaient les images mariales, exaltaient-ils le matriarcat ? Et notre société est-elle matriarcale, qui affiche tant d’icônes féminines dans la publicité ou la pornographie ? On peut aussi bien argumenter l’existence du phénomène suivant : lorsque se multiplient les images de femmes idéales, qu’elles soient très désirables ou très saintes, souvent le respect pour les femmes réelles diminue. Ainsi, peut-être, l’existence de ces vénus manifeste au contraire le violent “machisme” qui animait le chasseur paléolithique ! [etc. … p. 387 :] les ethnologues évitent de confondre matrilinéarité, matrilocalité et matriarcat.<br />… … … <br /><br />Marc Guillaumiehttps://www.blogger.com/profile/11583121077579188419noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-723451796098277031.post-48979210417716542012022-02-02T15:44:57.146+01:002022-02-02T15:44:57.146+01:00Non seulement l’auteure a écrit sur Amazon un comm...Non seulement l’auteure a écrit sur Amazon un commentaire à propos de son propre livre (et à cette occasion s’est généreusement autoattribué cinq étoiles, tant qu’à faire…), une première, mais il faut savoir que la grande majorité des commentaires positifs a été postée après que l’intéressée a passé un appel pour ce faire sur sa page Facebook (raison pour laquelle une bonne partie est datée du même jour).BBhttps://www.blogger.com/profile/01049565060117963629noreply@blogger.com