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Un prochain livre aux éditions La Découverte

J'ai eu le plaisir de signer un contrat avec La Découverte pour ce qui sera mon prochain ouvrage, consacré à toutes ces formes étranges de guerres et d'affrontements que l'on rencontre dans les sociétés sans État, en particulier dans celles où l'on se bat pour autre chose que la richesse. Le titre provisoire en est « La vengeance et le fétiche », et il paraîtra dans la collection Sciences sociales du vivant.

L'idée générale est tout à la fois de présenter une analyse renouvelée des confrontations physiques collectives et de leur articulation, non sans réexaminer quelques idées parfois trop vite reçues sur les buts de guerre. Je m'arrêterai tout particulièrement sur les confrontations judiciaires (comme je l'avais fait pour l'Australie, mais cette fois, en élargissant la portée de l'étude), et sur ce qui est convenu d'appeler la « chasse aux têtes » – un sujet qui, aussi étrange que cela puisse paraître, n'a jamais fait l'objet d'une véritable synthèse. Enfin, je ferai de mon mieux pour confronter tout cela à l'archéologie, en signalant les problèmes de méthode qui se posent à chaque pas.

La livraison du manuscrit est prévue pour 2025 et même si ce délai peut sembler long, de mon point de vue, il est au contraire très court. Quoi qu'il en soit, me voilà ainsi passé du statut qui était le mien depuis toujours, celui d'auteur avec manuscrit mais sans contrat, à celui d'auteur avec contrat, mais sans manuscrit. Et je ne sais pas lequel des deux est le plus inconfortable...

En attendant, au travail !

2 commentaires:

  1. Beau programme !
    Déjà la collection " Sciences sociales du vivant" est prometteuse.
    J'ai entamé la lecture de
    "Justice et Guerre en Australie aborigène" et j'apprécie le déroulement de "L'Histoire" .
    Question : valait-il mieux vivre en ces temps reculés en Australie qu'en France sous la Vème République où nous avons la grande chance de bénéficier des applications de la grande intelligence d'un éminent personnage pour qui la richesse ne pose pas problème.
    N'est-il pas dommage qu'on ne reconnaisse ses choix que par casserolade interposée ?

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    Réponses
    1. Choisir entre capitalisme et communisme primitif, c'est un dilemme assez cruel. Fort heureusement, la question reste largement rhétorique – quoi qu'il arrive, je ne crois pas que le second soit à l'ordre jour.
      Bonne lecture !

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